Le massacre du 5 juillet 1962 à ORAN

IL s'agit du massacre du 5 juillet 1962 à Oran en Algérie, volontairement occulté par les autorités françaises, mais aussi par les médias bien pensants de l'époque complices de cette censure.

Le général de Gaulle avait donné des instructions strictes de non intervention de l'armée françaises dès la proclamation de l'indépendance de l'Algérie.

Des âmes sensibles proches du pouvoir s'étaient alarmées de cette décision qui signifiait une complicité de fait des atrocités prévisibles dès l’indépendance proclamée. Mais là encore, des serviteurs zélés ont appliqué à la lettre les instructions du général De Gaulle, et ce qui devait arriver s'est produit à Oran le 5 juillet 1962 ! L'armée est restée passive devant des atrocités ! Seuls, quelques officiers courageux ont eu le courage de passer outre les ordres ...

Il s'agit bien là du recommencement de l’histoire ... mais malheureusement aussi une page de honte de l'histoire de France.

Un fait est incontestablement établi : la tuerie a commencé à 11h00 de matin.

Des appels au secours ont été maintes fois envoyés aux autorités françaises, par exemple par les employés de la " Grande Poste " d'Oran réfugiés à l'étage. Un navire ayant capté le SOS des Postiers s'est même dérouté vers le port pour leur porter assistance.

Le second fait établi est que Général Katz, surnommé le "Boucher d'Oran" par les pied noirs oranais a du attendre la fin de l'après midi soit 17h00 pour rétablir l'ordre avec ses troupes.

Un dernier fait incontestable est que dans la chaleur de l'été, la puanteur devint vite insupportable, notamment dans le quartier Petit Lac où les cadavres avaient été jetés.

Enfin, dans la communauté Pied Noire il faut noter l'existence de très nombreux témoignages à ce sujet : un camarade de classe m'a avoué avoir perdu un membre de sa famille ce jour là, " porté disparu ", officiellement ! Ses parents ont alors décidé de partir pour fuir leur quartier devenu trop dangereux. Toute sa famille a alors trouvé refuge dans des cabanons de plage ... en attendant une place sur un navire. C'était çà le camping des pieds noirs vacanciers ...cher à Jean Boulin !

Mon père et mon grand père, se rendant au port pour envoyer en France des affaires à ma mère, ont dû leur salut à de la chance.... Ma grand mère restée seule, a essuyé un tir de mitrailleuse sur la façade de son immeuble, alors qu'elle criait du haut de son balcon aux passants de faire demi tour, car un automobiliste en "2 chevaux" venait de se faire abattre sous ses yeux ... rue Vincendon à deux pas de la préfecture ... où Jean Pierre Chevènement était en poste comme jeune lieutenant sous les ordres du préfet René Thomas.

Jean Pierre Chevènement reconnaîtra avoir fait libérer environ 20 pieds noirs grâce à une intervention auprès de Ben Bella ! Ce qui prouve bien que le FLN a bien pratiqué une rafle et des enlèvements ... Il estimera le nombre victimes entre 600 et 800 ... au cours d'une émission télévisée "Mots Croisés" sur France 2 le 2 novembre 2003.

Si je peux citer en toute honnêteté 2 cas de victimes européennes, cela veut bien dire que le nombre des victimes fût bien supérieur aux 18 victimes européennes officielles de l'époque !

C'est à vous de juger, l'Histoire en tout cas jugera cette année là, cette année 1962 chère à Claude François, celle des années insouciantes, mais surtout celle des victimes innocentes lâchement abandonnées ou livrées dans les mains du FLN par les autorités françaises. Pour preuve,le télégramme de Pierre Messmer ministre des Armées de l'époque, qui ordonnait de sanctionner les officiers qui aidaient les Harkis a se réfugier en France.

Ces officiers avaient pour leur malheur simplement tenu la parole de La France qui s'était engager à ne jamais abandonner les supplétifs musulmans!

Le web master

Ce texte n’est pas de moi je le livre à votre réflexion

Merci « charlot »de nous avoir abandonné en 1962 après nous avoir « compris » en 1958 à ORAN……..

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