L'eau, un jour sur deux à Oran

La Tribune (Algérie)

19 Octobre 2004

Publié sur le web le 19 Octobre 2004

Mohamed Ouanezar

 

L'alimentation en eau potable, AEP, connaît une grave situation à Oran. En effet, la plupart des quartiers de la ville vivent depuis plusieurs jours sous le coup de restrictions imposées par l'ADE. Peu avant le début du mois de ramadhan, l'ADE a mis en vigueur un programme d'AEP assez contraignant au grand dam des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer.

La pénurie a commencé par des perturbations récurrentes de l'alimentation en eau potable qui a subi de profondes retouches. Des coupures impromptues et prolongées sans aucune explication ou annonce quelconque afin d'éclairer les citoyens ou de les faire patienter. Après ces perturbations récurrentes, l'ADE a imposé un programme drastique sans crier gare. Comme cadeau du premier jour de ramadhan, l'ADE a fait prolonger l'alimentation en eau potable jusqu'à près de 16 heures, mettant ainsi dans l'embarras les ménages qui ne savaient où donner de la tête. Et comme un malheur ne vient jamais seul, les colporteurs d'eau douce qui, d'habitude se ruent sur les cités dès les premières heures, se sont fait désirer en cette première journée du mois de carême, compliquant davantage la tâche des ménagères. Ne se contentant pas de cette simple mesure de restriction non annoncée, l'ADE perturbera davantage le programme de l'alimentation des quartiers de la ville, en ne respectant pas les horaires de coupure et de reprise de l'AEP.

En effet, pour le moment, la majorité des quartiers de la ville sont soumis au régime d'un jour sur deux, voire plus. Seulement, les plages horaires ont tendance à se prolonger davantage perturbant les ménages, notamment en ce mois de ramadhan où la plupart des administrations et des établissements publics ont procédé à des aménagements de leur temps de travail et autres comme c'est le cas pour les postes et télécommunications. «C'est impensable ce qu'ils ont fait. Ils ont des femmes, des enfants et des foyers. Ils doivent comprendre que l'eau est indispensable pendant le ramadhan. Ils n'ont pas le droit de procéder de la sorte sans nous aviser», s'insurge une femme au foyer à la cité El Hayat.

Et une autre résidant à Yaghmorassène d'ajouter : «Le premier jour de ramadhan, l'eau n'a coulé dans nos robinets qu'aux environs de 16 heures, alors que la veille elle a été coupée à 14 heures. Parfois, l'eau disparaît le matin, soit 8 heures avant l'heure habituelle de la coupure. C'est un préjudice énorme pour nous autres ménagères», conclut-elle. En attendant que les responsables de l'ADE et a priori ceux à charge de la communication daignent bien éclairer le citoyen, la situation ne fait qu'empirer.

Le web master :

Heureusement que les sales « roumis » sont partis en 1962, on aurait pu les accuser de rationner l’eau de la population à des fins stratégiques….

Je vous laisse le soin de méditer sur cet article..

Vous verrez ci-dessous ce que les pieds noirs ont réalisé pour alimenter la ville d’Oran avant que l’on ne nous chasse de chez nous en 1962.

Depuis qu’ont ils fait ??????

 

 

 

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